lundi 15 décembre 2008

Mouvement social... et m**** (biiiip)

Déjà aujourd'hui, c'est lundi. Et le lundi, c'est pfffff.... du genre à repousser 3 fois la sonnerie du réveil tellement les yeux ne veulent pas d'ouvrir. Qu'il est bon ce lit chaud, après une nuit agitée.

En plus, Grand Bonhomme à 39,9 ° de fièvre ce matin. Ca n'aide pas.

8h25 : je quitte la maison abandonnant mon Grand Bonhomme qui chuine et qui ralouille "MamanNashii... MamanNashii" (oui, je crois que je ne l'avais jamais dit mais mon Grand Bonhomme ne sais pas dire juste "Maman", il dit "MamanNashii" tout d'un bloc. C'est bizarre mais c'est comme ca.) aux bras de sa Nounou.

8h40 : j'arrive à la gare. Olala mais y'a beaucoup de gens sur le quai. Hein, comment ca le prochain train est à 9h02. (Normalement, c'est toutes les 5 à 10 min maxi!)... Bon, ok, je vais prendre le bus.

8h55 : j'attrape un bus. Trop contente. Y'a personne.

9h10 : le bus me largue à la gare RER. Prochain train : 9H34 !!!!! Pas possible... la loose complète (normalement, c'est 10 à 15 min maxi !)

9h12 : un peu désemparée, je suis un charmant jeune homme qui semble être dans la même misère que moi. Tiens, on peut être prendre un bus pour avancer ? Prochain bus : 9h34 !!!! ou comment faire pire et plus long. Boooooohhhh.

Ok, je patiente. C'est l'occasion de commencer mon nouveau livre.

9h40 : le RER entre en gare. C'est pas compliqué, il est plein. Non, non, il n'est pas juste plein. Il est complètement BLINDE!!! Les portes s'ouvrent. Oui, parce qu'elles s'ouvrent quand même au cas où quelqu'un voudrait descendre. Ce qui n'est pas le cas dans ma gare. Dans ma gare, tout le monde veut MONTER ! J'ai vu dans l'oeil du jeune homme qui squatte l'entrée que je vais devoir lutter. Je joue à fond sur le charme et la finesse de ma silhouette (la première qui sourit m'envoie son poids en carambar ! ) et je m'accroche à la barre centrale telle Elisabeth Berkley dans Showgirls, en moins sexy et suave quand même. Tuuuut. Les portes se referment et je sers très fort les fesses. Ouf, ca passe (elles ne sont pas si grosses que ca, mes fesses). Bon, maintenant, il faudrait pas me demander l'heure parce qu'aucune de mes articulations ne peut bouger.

9h50 : le RER s'arrête dans ma gare d'arrivée et je commence la lutte pour traverser le wagon. Oui, j'ai la chance de monter d'un coté et de descendre de l'autre. C'est ca qui est drôle ! Je remonte le courant de la marée humaine qui tente à son tour d'inverstir le wagon à coup de "moi, je descends ! attendez, je descends!" Ouf, je suis enfin sur le quai.

10h : je franchis les portes de mon openspace.

Sachant que je n'ai que 4km à parcourir depuis mon domicile, si j'étais venu à pied, j'aurais mis au maximum 50min... ca fait réfléchir, non?

Mais voyez Miss Brownie, elle aussi, elle galère. Y'a pas qu'à Paris !

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